Le projet de développement des moyens de subsistance
La crise sanitaire du Covid-19 a entraîné la fermeture temporaire ou définitive de la plupart des micros, petites et moyennes entreprises, entraînant des pertes d'emplois massives. HI a mis en place différentes mesures pour aider les propriétaires d’entreprise à s’adapter aux perturbations du marché causées par la pandémie. Au Kenya, HI a mené un projet de développement des moyens de subsistance. Ce projet a été soutenu par le programme de rétablissement et de résilience Covid-19 de la fondation Mastercard.
Trois ans après le début de cette crise, Aziza, Omot et Khalid, trois entrepreneurs soutenus par ce projet, partagent les défis relevés pour réussir malgré les crises sanitaires et économiques.
Aziza
Aziza est originaire de la République Démocratique du Congo. Lors de son arrivé au Kenya, elle s’est installée à Kakuma et a ouvert son hôtel, où elle détient également une boutique de tissus.
Lorsque la pandémie mondiale a perturbé l’ensemble de la population, Aziza a rencontré certaines difficultés financières. L’impact de la pandémie sur les marchés mondiaux et les confinements successifs ont diminué sa clientèle. Cela eut un impact terrible sur sa vie, car elle ne parvenait plus à subvenir aux besoins de sa famille. Mère de 6 enfants, Aziza a eu peur pour son avenir et pour celui de ses enfants.
Aziza a rencontré l’équipe de HI à Kakuma. Grâce au projet de développement des moyens de subsistance de l’organisation, elle a reçu des financements qui lui ont permis de reprendre son activité. Elle a acheté plus de tables, de chaises, d'assiettes et de nourriture pour son hôtel afin de mieux servir les visiteurs. Aujourd’hui, les affaires d’Aziza sont florissantes et elle est très reconnaissante de l’aide fournie par HI.
« Je suis très reconnaissante pour le soutien que HI m’a apporté. Grâce à cela, je peux continuer mon activité et prendre soin de mes enfants. »
Omot
Omot vit avec un handicap visuel, il a ouvert sa propre épicerie. Il y vend divers produits, tels que de la nourriture (fruits, légumes, bonbons…), des boissons (jus de fruits, sodas…), des vêtements et des chaussures. Il est un membre important de la communauté, car son magasin fournit de nombreuses personnes.
La crise n’a pas épargné son commerce ; les prix étant devenus trop élevés, il songeait à fermer boutique. Heureusement, il a pu bénéficier du projet de développement des moyens de subsistance et recevoir une aide financière de la part de HI.
Le commerce d’Omot est redevenu rentable, ce qui lui permet d’être à nouveau autonome financièrement. Aujourd’hui, il souhaite étendre son activité et ouvrir un second magasin.
« Je suis heureux car aujourd’hui, je suis autonome financièrement et je participe au bien-être de la communauté. »
Khalid
Khalid est arrivé au Kenya en 2018 et, dès son arrivée, il a ouvert un commerce. Cela fait maintenant cinq ans qu’il vend des produits électroniques (chargeur, carte SIM…) et de la nourriture (fruits, légumes, boissons…) dans son magasin. Khalid a lui aussi été lourdement touché par la crise économique de 2020, qui a eu des conséquences néfastes sur son activité. En effet, à cause de l’inflation des prix des produits qu’il revendait, son commerce n’était plus rentable. De plus, avec l’augmentation des prix, les clients se faisaient de moins en moins nombreux.
Également bénéficiaire d’une aide financière de la part de HI et de la fondation Mastercard, Khalid a réussi à maintenir son commerce à flot. Aujourd’hui, il peut acheter de nouvelles marchandises pour son magasin et continue de fournir sa communauté.
« Je suis heureux de pouvoir fournir tous ces produits à ma communauté, d’autant plus qu’on a difficilement accès à ce genre de produits dans la région. »
La Mastercard Foundation s'associe à HI pour soutenir les réfugiés au Kenya. Le programme de rétablissement et de résilience de la Mastercard Foundation face à la COVID-19 a deux objectifs principaux. Premièrement, apporter un soutien d'urgence aux travailleurs de la santé, aux personnes les plus vulnérables et aux élèves. Deuxièmement, renforcer les diverses institutions qui constituent la première ligne de défense face aux conséquences sociales et économiques de la pandémie, comme les écoles, les petites entreprises ou les organisations de jeunesse. Le projet a commencé en février 2021 et s’est terminé en mars 2023. Il a permis de fournir du matériel pédagogique numérique accessible à plus de 1 300 élèves, de former près de 200 acteurs de l’éducation à l’éducation inclusive et près de 200 micro-entrepreneurs ont bénéficié de formations pour renforcer la résilience de leurs activités.
