Les crises humanitaires ont un impact très fort sur le bien-être psychosocial. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime d’ailleurs que le pourcentage de personnes concernées par les problèmes de santé mentale peut doubler dans les situations d’urgence.
Éviter les troubles plus graves sur le long terme
Les bombardements quotidiens depuis bientôt deux ans en Ukraine, la crise politique au Soudan qui a poussé des dizaines de milliers de familles, d’enfants seuls sur les routes de l’exil, les récents tremblements de terre au Maroc, en Turquie et en Syrie, les affrontements en RDC dans le Nord Kivu...
Ces récents conflits et catastrophes naturelles entraînent d’importantes souffrances psychologiques et sociales. Il faut pouvoir accompagner ces personnes rapidement, pour éviter que des troubles plus graves ne s’installent sur le long terme.
Soutien émotionnel et sensibilisation
Cela passe par des temps de parole, de soutien émotionnel de la part de nos équipes en individuel, en groupe ou encore des activités ludiques et récréatives, surtout avec les plus jeunes. Mais aussi de la sensibilisation auprès des communautés, pour expliquer les problématiques de santé mentale et l’accompagnement que l’on peut mettre en place.
Handicap International estime que l’accès à la santé mentale est un droit humain fondamental. Elle est essentielle dans le parcours de soins de ses bénéficiaires au sein des populations les plus vulnérables.
Chiffres clés
- Une personne sur quatre dans le monde souffre d’un problème de santé mentale au moins une fois dans sa vie. Il peut s’agir d’une dépression, d’anxiété, etc. Or dans les pays les plus pauvres, la très grande majorité des personnes qui ont besoin d’un soutien pour faire face à ces difficultés n’y ont pas accès.
- 970 millions de personnes vivent avec un trouble de santé mentale.
- 22 % des personnes exposées à des conflits développeront des troubles de santé mentale.
(Source : OMS)
