Les appareillages (ici des prothèses) anciens et cassés sont toujours remplacés par des neufs afin de garantir la sécurité, l’efficacité des appareillages utilisés pour les bénéficiaires de HI | © C. Jury / HI
Lorsqu’on rencontre pour la première fois Un Sonita, la petite fille est d’abord timide, accrochée aux bras de son père, mais très vite, elle lance un sourire espiègle, montre fièrement la manière dont elle marche pieds nus et prend la pose. Impossible d’imaginer qu’elle est née avec un pied bot. Grâce à la méthode de dépistage précoce développée par HI, son handicap a été identifié très tôt. La petite fille a été plâtrée lorsqu’elle avait un mois, puis elle a bénéficié d’une orthèse et continue aujourd’hui d’être suivie régulièrement par nos équipes. Un Sonita a eu trois ans cette année, sa jambe et son pied sont quasiment rétablis.
C'est à l'âge de 6 mois que le retard moteur de Khim Chanreaksa a été détecté et sa paralysie cérébrale diagnostiquée. Aujourd'hui âgé de 9 ans, cela fait 7 ans que HI l’accompagne en lui fournissant des orthèses qui lui permettent de se tenir assis, debout, se déplacer de manière autonome... Scolarisé en primaire, Khim Chanreaksa est le seul enfant en situation de handicap de son école. Il peut compter sur le soutien de ses camarades et de son professeur au quotidien. Khim Chanreaksa rencontre aussi régulièrement les équipes de HI au centre de réadaptation pour changer ses orthèses lorsque celles-ci deviennent trop petites ou ont besoin d’être réparées.
Alors qu’il était encore tout jeune adolescent, Heang Tienglin est tombé d’un manguier et est devenu paraplégique. C’est auprès des équipes de HI qu’il a pu bénéficier d’un fauteuil roulant. Après ses études, HI l’a également orienté vers une formation de mécanicien à Phnom Penh dans le cadre d'un programme de "vocational training". Aujourd’hui il a créé sa propre affaire de réparation électronique. Depuis un an, il répare télévisions, radios, perceuses… dans un petit local situé à proximité de son domicile. Et et il adore ça !
À l’âge de 4 ans, Min Sokly a eu la poliomyélite, une maladie virale infectieuse qui se transmet surtout chez les enfants. Elle a très rapidement perdu l’usage de ses jambes. Jusqu’à ses 20 ans, la jeune femme s’est déplacée sur le sol, à l’aide de ses mains. Elle n’a pas pu aller à l’école et ne sait pas lire. Issue d’une famille très pauvre, elle a travaillé toutes ces années dans les rizières. Un labeur extrêmement physique et pas du tout adapté pour une personne en situation de handicap. C’est au hasard d’une rencontre avec un chauffeur de taxi qu’elle apprend la possibilité de bénéficier d’un fauteuil roulant. Grâce à HI, elle a pu bénéficier d’un programme socio-économique et ouvrir sa petite échoppe.
