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Nouvelles technologies de recyclage : HI recycle des membres artificiels pour aider des enfants comme Elinah

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Prévention | Réadaptation | Madagascar | PUBLIÉ LE 15 novembre 2020
Elinah lors du premier essayage de sa prothèse recyclée à Madagascar

Elinah lors du premier essayage de sa prothèse recyclée à Madagascar | © Lumahee / HI, 2020

Dans un atelier de Lyon, des orthopédistes bénévoles viennent en aide à de nombreuses personnes à travers le monde en reconditionnant de précieux éléments prothétiques qui leur ont été donnés par des amputés.
 

Dans les pays qui disposent d’une infrastructure sanitaire performante, les personnes ayant besoin d’une prothèse (membre artificiel) en reçoivent régulièrement une nouvelle pour répondre à l’évolution de leurs besoins. En France, par exemple, un adulte peut remplacer sa prothèse de jambe tous les 5 ans et les enfants en reçoivent plusieurs tout au long de leur croissance.


À l’inverse, dans les pays qui ne disposent pas des installations, de l’expertise ou des budgets nécessaires pour proposer ces services, des centaines de milliers de personnes n’ont pas du tout accès aux prothèses.

L’atelier a été créé en 2006 pour éviter le gaspillage d’éléments prothétiques susceptibles d’aider grandement d’autres personnes.
 
L’atelier est géré par une petite équipe d’experts bénévoles. Roger Faure est un orthopédiste à la retraite, qui travaille pour HI depuis 20 ans. Il utilise à présent ses compétences et son expertise pour transformer des éléments prothétiques d’occasion en prothèses sur mesure pour des bénéficiaires du monde entier.
« La plupart des prothèses que nous recevons sont en excellent état : elles ne sont pas endommagées et sont de grande qualité. Nous pouvons récupérer tous les éléments mécaniques en état de fonctionnement. Ces pièces valent des centaines d’euros et nous sommes ravis de savoir qu’elles ne seront pas jetées ! »

Une prothèse reconditionnée peut changer la vie d’un bénéficiaire comme Elinah à Madagascar. Âgée de 6 ans, cette petite fille a dû être amputée de la jambe après un accident de la route.

Sa mère a expliqué à HI à quel point Elinah peinait à se déplacer sans prothèse :
« C’était terrible de la voir, jour après jour, sauter à cloche-pied et être mise à l’écart ! »


Sans l’atelier, Elinah aurait sans doute dû attendre longtemps avant de recevoir une prothèse, ce qui aurait mis son enfance en suspens.

Le travail de Roger et de ses collègues change sa vie et son avenir.
« Nous sommes tellement heureux qu’elle ait une prothèse et qu’elle puisse enfin jouer avec ses amis. »

 

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