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Le cyclone BATSIRAI achève sa course sur Madagascar

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Urgence | Madagascar | PUBLIÉ LE 6 février 2022
Des familles rassemblées dans un gymnase pour se protéger du cyclone.

Des familles rassemblées dans un gymnase pour se protéger du cyclone. | © BNGRC- MADAGASCAR

Les équipes de HI commencent les évaluations initiales après que le cyclone Batsirai ait touché terre.

Certaines équipes HI entament ce dimanche, des visites des zones les plus touchées par le cyclone, qui n’a pas encore terminé sa course sur Madagascar. Depuis plusieurs jours, HI a complété ses stocks de contingence pour permettre les distributions aux familles touchées par la catastrophe dès que l'alerte sera levée.

« Ce samedi, à 13 heures, alors que le cyclone n’avait pas encore touché Madagascar, nos équipes et nos partenaires nous signalaient des vents et des averses d’une rare violence, alors que Batsirai était à environ 150 km de Madagascar, notamment près des côtes. Avec des zones où la mer montait dangereusement », témoigne Vincent Dalonneau, directeur de HI à Madagascar. Et ce dimanche matin, un responsable des autorités de la région Est de Vatovavy faisait état de destructions très importantes, auxquelles s’ajoutent déjà des risques de pénurie alimentaire.

« Nous avons fait le maximum pour nous préparer à l’arrivée de ce cyclone. Nos équipes se sont mises à l’abri pour se préserver de la violence du cyclone. Et nous avons travaillé avec nos partenaires, pour permettre à des personnes vulnérables et des personnes handicapées de se mettre en sécurité, c’est-à-dire dans des bâtiments en dur comme des écoles ou des gymnases. Depuis l’annonce de Batsirai, nous avons également accompagné les familles vulnérables à mettre en œuvre leur plan d’urgence familial, permettant ainsi de réduire l’impact de la catastrophe. Nous travaillons en étroite collaboration avec d’autres ONG et avec les autorités pour faire face à cette situation de crise : agir rapidement, se coordonner, communiquer... C’est une mobilisation générale parce que les risques sont réellement très élevés pour la population ».

Évaluer les besoins dès la fin de l’alerte


Près de 70 personnels de l’association sont prêts à intervenir dès la levée de l’alerte, pour se rendre dans les zones impactées et évaluer les besoins, sous la coordination des autorités. Ce dimanche matin, une première équipe est partie dans une zone affectée pour mesurer l’étendue des dégâts.
« Avec l’appui notamment de Save the Children, nous avons constitué des stocks d’aide d’urgence supplémentaires, explique Vincent, pour pouvoir assurer des distributions dès que possible. Les kits ‘ménage’ que nous avons préparé en urgence permette de fournir à des familles à la fois du matériel de cuisine, des couvertures, des bougies, de la vaisselle… en clair, de quoi reconstituer les éléments essentiels qu’elles peuvent avoir perdu pendant le passage du cyclone. Nous disposons aussi de kits de dignité, avec du matériel d’hygiène, savons, dentifrice, jerrican, purificateur d’eau… ».

« Et en fonction de la gravité de la situation, nous adapteront notre dispositif, afin d’apporter une aide efficace aux personnes qui en ont le plus besoin. Toutes nos équipes à travers le pays sont mobilisées et nous disposons de suffisamment de stock pour intervenir les premiers jours, période la plus critique après une catastrophe ».

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