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Abdel, victime d’une mine antipersonnel : « ma vie a changé grâce à la prothèse »

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Réadaptation | Réduction de la violence armée | Yémen | PUBLIÉ LE 6 décembre 2022
Abdel avec un kinésithérapeute de Hi lors d'une session de suivie de sa prothèse

Abdel avec un kinésithérapeute de Hi lors d'une session de suivie de sa prothèse | © HI

Abdel a 16 ans lorsqu’il marche sur une mine qui explose et lui arrache la jambe. HI lui vient en aide dans sa reconstruction.

L’accident d’Abdel

Abdel et son ami travaillent dans le champ d’une ferme lorsqu’une mine antipersonnel explose sur son ami. Ne connaissant pas les risques des mines antipersonnel (notamment le fait que les mines sont très souvent disposées par groupe), Abdel court vers lui pour lui porter secours. Mais il marche également sur une mine qui lui arrache la jambe.
Il est conduit à l’hôpital de Sanaa pour se faire amputer de la jambe droite.

Une aide précieuse

L’équipe de réadaptation de HI lui fournit dans un premier temps une paire de béquilles pour qu’il puisse marcher. Abdel effectue des séances de préparation à la pause de prothèse. Il effectue ensuite des séances de réadaptation pendant lesquelles Abdel s’entraine à marcher.
Comme il habite loin du centre de réadaptation, HI assure son transport ainsi que son hébergement pour faciliter sa prise en charge et son rétablissement.
Abdel reçoit également un soutien financier pour subvenir à ses besoins.

Abdel retrouve son indépendance

Grâce au soutien de HI, Abdel peut désormais marcher avec sa prothèse et être autonome. Il a retrouvé confiance en lui. Abdel travaille à nouveau avec son troupeau de moutons et de bovins.

« Ma vie a changé grâce à la prothèse", se réjouit Abdel. "Je peux marcher, m'occuper de mes terres et de mes récoltes. Les gens qui ne savent pas que j’ai eu un accident ne remarquent pas que je porte une prothèse. »

La réadaptation au Yémen

HI intervient au Yémen dans 15 centres de réadaptation et hôpitaux. Depuis la trêve instaurée le 2 avril par les parties au conflit, et qui a pris fin le 2 octobre dernier, le nombre de patients a diminué de moitié. Avant la trêve, presqu’un quart des bénéficiaires HI était des blessés de guerre contre 14% depuis la trêve.

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