Les principaux points à l'ordre du jour sont la préparation et la réponse à une pandémie, le nouveau plan d'action sur les maladies non transmissibles, le programme de vaccination, ainsi que le budget et les questions administratives de l'OMS.
Bien que la réadaptation ne fasse pas partie des sujets abordés, les discussions sur les maladies non transmissibles et le COVID-19 sont des points d'entrée pour souligner l'importance de la réadaptation.
C'est pourquoi, HI et un certain nombre d'organisations travaillant sur la réadaptation ont soumis des déclarations publiques conjointes à l'attention du Conseil exécutif, soulignant la nécessité de renforcer la provision de services de réadaptation et de technologies d'assistance pour les personnes touchées par la COVID-19, vivant avec des conditions qui nécessitent une réadaptation continue, et vivant avec ou se remettant de maladies non transmissibles. (Lire notre déclaration sur la réadaptation et les maladies non transmissibles et notre déclaration sur la réadaptation et la COVID-19).
« Pendant la pandémie, j'ai été privé de mon équipe de réadaptation ou de télé-réadaptation pendant 3 mois. Je n'ai pas vu de médecin pendant près d'un an. » Mariana Solarte Caicedo, militante et bénéficiaire de réadaptation en Colombie.
L'envolée des besoins en réadaptation due à la COVID-19 et aux maladies non transmissibles ne peut être ignorée. Les estimations de 2019 indiquaient que, dans le monde, 2,4 milliards de personnes vivent avec des conditions qui nécessiteraient une réadaptation. La prévalence des MNT contribue grandement à ce chiffre : en 2010, 50 % des années de vie corrigées de l'incapacité étaient attribuables aux MNT, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. En outre, plus de la moitié des 236 millions de personnes qui ont reçu un diagnostic de COVID-19 dans le monde présentent ou présenteront des symptômes post-COVID. La plupart d'entre elles auront besoin d'une rééducation pour faciliter leur rétablissement à long terme.
Au cours des dernières années, nous avons demandé aux états membres d'inscrire la réadaptation à l'ordre du jour de l'Assemblée Mondiale de la Santé. La prise d'engagements pour faire progresser la réadaptation, par le biais d'une résolution spécifique de l'Assemblée Mondiale de la Santé, ne peut plus être retardée.
